S’il s’accorde un ton encore plus mélodramatique, on pourrait très bien dire que ce drame se nourrissant d’un pathos visuel s’est envenimé par un virus almodóvarien. La combo des acteurs fétiches du cinéaste espagnol nous délivre ici un étrange feeling de nostalgie…
Pour une mise en scène plutôt conventionnelle, Farhadi mise tout sur une narration minutieusement dramatisée qui reprend à peu près le même mécanisme que « Une séparation ». Il laisse libre cours à l’ambivalence dans un bourbier politisé à la fois éthique et sociétal criblé de zone d’ombre pour faire planer les doutes. Le paramétrage millimétré autour de ce fait divers médiatisé où chaque partie cherche sa part de profit mais finit par se faire piéger fait preuve d’une grande efficacité,favori idéal pour les festivals
青蛙Fran